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Du 16/05 au 17/05

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Ce stage aura lieu aux Sables d’Olonne. LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES !
Du 15/06 au 23/06

Rallye Asturies & Cantabrique

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Du 26/04 au 27/04

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SYMI transats 2024-2024

Généralités

Nous souhaitons partager cette expérience sur une transat aller-retour, pour ceux et celles qui souhaitent accomplir un grand voyage en bateau


Le trajet

Il s’agit d’un voyage classique sur une transat aller-retour de 12 mois ½.

Nous sommes partis de Bretagne Sud pour revenir en Bretagne Sud en passant par le nord-ouest de l’Espagne, la côte portugaise, Porto Santo et Madère, les îles Canaries, les îles du Cap-Vert, la Guadeloupe, le retour de Saint Barthélémy aux Açores, le nord-ouest de l’Espagne et le retour en France. En bonus, nous sommes partis pour 3 mois de voyage sac au dos en Amérique du Sud en laissant le voilier à Pointe à Pitre.

Environ 8 000 milles de navigation au total, en comptant toutes les îles et ports que nous avons visités.


Le bateau

Un  RM 1050 de 2009 acheté en deuxième main (biquille mono-safran) en bon état et assez bien équipé.

  • un moteur Volvo D1 30 avec 800 heures au départ
  • grand-voile, génois, trinquette, spi symétrique et gennaker
  • pilote sur vérin Raymarine 6002
  • radar
  • GPS traceur avec cartographie mondiale
  • AIS émetteur-récepteur
  • 2 panneaux solaires de 100 W
  • balise de détresse
  • 2 balises de détresse individuelles sur gilet

Modification avant et pendant le voyage

  • enrouleur de trinquette Profurl + changement de l’étai
  • trinquette neuve
  • hydro-générateur Watt and Sea 300 W arbre court
  • 1 panneau solaire changé
  • Iridium GO d’occasion (achat en Guadeloupe)
  • antenne Starlink avec 3 mois d’abonnement (installation en Guadeloupe)

Incidents et avaries

Fort heureusement pas d’avarie pendant toute cette année. Juste de l’entretien courant, mais on se rend compte qu’au bout d’un an de navigation le bateau a vieilli (peinture de coque, petites marques de chocs sur la bôme, rail de fargue, pont…). Par contre, si la présence de l’hydro-générateur est un vrai plus, la rencontre d’une quantité importante de sargasses lors d’une transat rend parfois la charge impossible.


La navigation et la météo

En respectant la météo pour les petites traversées, nous n’avons jamais eu de grosses conditions de mer et de vent. Lors des grandes traversées, nous avons eu plutôt du petit temps avec grains et orages.

Pour la transat aller (Cap-Vert – Guadeloupe, mi-décembre), nous n’avions pas de réception météo en mer. Après avoir parcouru la moitié du trajet en 1 semaine, nous avons fait l’autre moitié en 2 semaines (soit 21 jours de mer au total) avec du très petit temps et du vent d’ouest pendant 4 jours. Donc pas d’alizés établis comme attendu.

Au retour (Saint-Barth – les Açores, mi-mai), l’abonnement Starlink nous a permis d’éviter en partie les calmes et les grosses dépressions placées plus au nord. La traversée a duré 23 jours, dont 6 jours face au vent.

Nota : le problème des attaques d’orques le long des côtes ibériques est réel. Il n’est pas uniquement présent dans le détroit de Gibraltar, mais sur toute la côte jusqu’en Galice selon les saisons. Pour notre part, nous avons eu la chance de ne pas avoir de soucis, mais il nous semble important de suivre la position des interactions présentes sur des applications comme Orca Ibérica. La présence de « pinger » sur le voilier est peut-être un plus, sans que son efficacité soit réellement démontrée.   


Les escales

La Galice : nord-ouest de l’Espagne. Beaucoup de charme, beaucoup d’intérêt nautique, pas mal de ports ou de mouillages possibles, avec quelques passages comme le Cap Finistère qu’il faut saisir en fonction de la météo.

Le Portugal : côte longiligne sans mouillage. Peu d’intérêt en termes de navigation, par contre beaucoup de sympathie de la part des locaux et de beaux lieux culturels à visiter (Porto, Lisbonne, Cascais et Sintra…).

Porto Santo et Madère : beaucoup de charme, beaucoup de randonnées à faire. Par contre le mouillage à Madère dépend vraiment de la météo et peu de ports sont à disposition.

Les Canaries : chaque île est différente avec beaucoup de caractère si l’on aime le côté volcanique et désertique. Peu de mouillages confortables et le gros inconvénient est de devoir réserver les places de port en raison du passage de nombreux rallyes ou courses. Il faut parfois jongler entre les destinations et la possibilité d’obtenir un amarrage.

Les îles du Cap-Vert : de la musique, beaucoup de charme et d’authenticité, de fabuleuses randos à faire et une grande gentillesse des habitants. Mindelo est la seule marina des îles. On y trouve tout l’avitaillement nécessaire à une transat et malgré le manque de ressources techniques, c’est à mon avis le seul endroit où des réparations sur le bateau semblent envisageables au Cap-Vert.

Les Antilles : comme tout le monde le sait, de l’eau chaude, plein de jolis fonds marins, plein de mouillages, de la musique, des bases techniques importantes comme au Marin et à Pointe à Pitre…

 Inconvénients : la vie chère, l’impression d’être juste un touriste et non plus un voyageur.

Les Açores : là aussi beaucoup de charme et une grande gentillesse des locaux. Les prix sont doux et le nombre de randonnées à faire important. Par contre, ne pas négliger les distances entre les îles qui peuvent être importantes (25 à 120 milles selon le cas).


Le budget

Le budget pour ce type de voyage est un peu compliqué à définir. Il dépend beaucoup du nombre de restaurants, de locations de voiture ou d’activités que l’on veut y faire. Un budget de 1 000 euros par mois et par personne parait suffisant, mais il faut prévoir une réserve en cas d’avarie ou de frais de rapatriement. En Espagne ou au Portugal, l’avitaillement est très bon marché, un peu moins dans les îles, mais cela reste moins cher qu’en France. En revanche, les frais d’avitaillement sont importants aux Antilles. Le prix des ports pour un RM 1050 varie en moyenne de 20 à 30 euros. Il faut également intégrer que beaucoup de mouillages deviennent payant (entre 5 et 20 euros selon le cas). Le prix de la clearance varie selon les îles, mais il faut compter environ 35 euros par personne dans les îles anglophones. Le prix du gazole est autour 1,20 € le litre mais 1,60 € aux Antilles. Par contre l’avitaillement en gaz peut-être compliqué. Pour notre part, nous avons dû acheter une bouteille espagnole avec son détendeur. Au Cap-Vert (Mindelo) nous avons eu la possibilité de recharger nos bouteilles directement auprès des compagnies de gaz. C’est également possible à Madère, en haut de Funchal, mais plus compliqué car les bouteilles sont relevées 1-2 fois par semaine pour être remplies.

Ne pas oublier de faire ce type de voyage au moins une fois dans sa vie ! Il apporte beaucoup, permet de relativiser pas mal de choses par rapport au quotidien. De très belles rencontres entre les voiliers de passage et aussi les locaux, de belles et fortes émotions, du plaisir et de la joie. L’ennui peut aussi faire partie des traversées, il faut parfois prendre sur soi lors des moments difficiles, fort heureusement peu nombreux.


Les coups de cœur

  • La Galice et ses mouillages
  • La richesse culturelle du Portugal
  • La sensation de vrai voyage à partir de Porto Santo et de Madère
  • La grandeur des paysages aux Canaries
  • Les impressionnants paysages du Cap-Vert, sa musique et la gentillesse des habitants
  • La beauté des fonds aux Antilles
  • Le charme des Açores
  • Le plaisir de retrouver la famille au retour

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez que nous répondions à des questions plus précises.

 

Franck Lantinier et Emmanuelle Le Chatelier
sur le RM 1050 Symi, juillet 2023 – juillet 2024

Amicalement, Franck et Emmanuelle 

lantinierfranck@gmail.com 

le site du voyage: https://www.polarsteps.com/FranckLantinier

 

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