Quelques éléments sur ce sujet... qui avait déjà fait l'objet d'un fil en 2007 sur notre forum (
http://www.rm-asso.org/forum/viewtopic.php?f=9&t=253&hilit=ripam).
Il semble qu'une confusion intervienne, lorsqu'on parle de feux de tête de mât, entre:
- la compréhension immédiate: un feu situé à la tête de notre mât
- la définition du RIPAM
- Règle 21 a: "L’expression « feu de tête de mât » désigne un feu blanc placé au-dessus de l’axe longitudinal du navire, projetant une lumière ininterrompue sur tout le parcours d’un arc d’horizon de 225 degrés et disposé de manière à projeter cette lumière depuis l’avant jusqu’à 22,5 degrés sur l’arrière du travers de chaque bord."
- Annexe I, point 2c: "Le feu de tête de mât d’un navire à propulsion mécanique de longueur égale ou supérieure à 12 mètres, mais inférieure à 20 mètres, doit se trouver à une hauteur de 2,5 mètres au moins au-dessus du plat-bord."
Nos RM dans l'ensemble ne satisfont pas à ce qui est indiqué en Annexe I, point 2h du RIPAM: "
Lorsqu’ils sont réunis en un fanal combiné et portés par un navire à propulsion mécanique de longueur inférieure à 20 mètres, les feux de côté doivent se trouver à 1 mètre au moins au-dessous du feu de tête de mât". En effet, nos "feux de route" (combiné rouge blanc vert qui rassemble feux de côté et feu de poupe) sont situés en haut de notre mât tandis que notre "feu de hune" (qui correspond au feu de "tête de mât" du RIPAM) est situé en-dessous (et non haut-dessus) des feux de côté. Maintenant, savoir comment les assurances interpréteront cela est hors de mes compétences - lorsque j'ai passé mon permis côtier (il y a 3 ans) on m'a dit que c'était toléré; mais il y a du chemin entre une parole de formateur et un texte international.
didier.brest écrit:
Pas de feu de hune bicolore au catalogue. Une optique de feu bicolore pourrait-elle remplacer une optique de feu de hune combiné avec le projecteur de pont ? À noter que Hella déclare ce feu-projecteur combiné, tout comme son grand frère, conforme au RIPAM. Mais pour quel usage ?
En dehors d'un aspect pratique (1 seul boîtier pour 2 usages), le RIPAM n'indique rien. Si ce n'est : "
En outre, un navire au mouillage peut utiliser ses feux de travail disponibles ou des feux équivalents pour illuminer ses ponts. Cette disposition est obligatoire pour les navires de longueur égale ou supérieure à 100 mètres." (règle 30 c)